Déontologie et développement du réseau

L’Institut de Discernement Professionnel n’a pas pour vocation de labelliser une pratique de discernement plus qu’une autre. Différentes pratiques peuvent donc coexister au sein de l’IDP autour de huit points particuliers à respecter.

Façon de concevoir la décision

1. La décision est le résultat d’un choix, donc d’une préférence donnée à une option parmi d’autres qui sont pourtant possible.
2. Le discernement individuel ou collectif se développe à l’occasion de véritables dilemmes, lorsqu’un doute existe sur ce qu’il convient de faire.
3.Ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire se discerne au regard d’une finalité professionnelle (individuelle, dans son métier ou finalité d’entreprise). Cette finalité est le premier choix par ordre d’importance. Elle alimente le travail de discernement pour les décisions concrètes.

Spécificité des pratiques de discernement

4. Le discernement porte sur un choix réel, dans une situation donnée. Seul le décideur est à même de préciser cette réalité.
5. Les pratiques de discernement combinent des points de méthode et des attitudes qui aident à prendre suffisamment de recul. Le discernement ne se réduit donc pas à une simple méthode.
6.Les pratiques de discernement ne se transmettent pas de façon théorique. Elle se font par apprentissage sur la base des expériences personnelles de décisions.

Modalités de développement du réseau

7. Chacun peut devenir formateur ou accompagnateur, de façon occasionnelle ou à temps plein.
8. Les membres de l’IDP sont invités plusieurs fois par an à faire part de leurs expériences de discernement. Les consultants formateurs qui d’une part ont fait pour eux-mêmes un parcours personnel et d’autre part se sont formés à l’accompagnement participent à des séances de supervisions organisées par l’IDP. Des décideurs-manager peuvent également participer à des séances de supervisions pour prendre du recul sur la façon dont ils accompagnent leurs équipes.