L'IDP vu par l'Intelligence Artificielle

1. Prendre une décision : un processus qui engage toute la personne et toute l’organisation
Le discernement ne se résume pas à un choix rationnel entre plusieurs options : il engage à la fois la pensée, l’intuition, les émotions et la responsabilité. Décider, c’est affronter l’incertitude, prendre en compte des enjeux parfois contradictoires et s’inscrire dans une dynamique qui dépasse la simple efficacité immédiate.
Dans leur travail, Bougon et Falque montrent que le discernement repose sur trois éléments fondamentaux : la clarté des enjeux, l’attention aux signaux faibles et la prise en compte des conséquences à long terme. Ils développent ainsi des approches qui permettent aux
professionnels de structurer leur réflexion sans étouffer l’intuition, et de conjuguer logique et sagesse pratique.

2. La finalité : un repère fondamental dans l’incertitude
Le discernement ne peut s’exercer efficacement sans une boussole, un cap vers lequel tendre. Dans un monde professionnel où la pression du court terme pousse à réagir plutôt qu’à choisir, la finalité devient un critère déterminant pour prendre des décisions qui ont du
sens et qui sont cohérentes avec les valeurs profondes d’une organisation ou d’un individu.
Là où certains raisonnements purement techniques se limitent aux critères de rentabilité et d’efficacité, Bougon et Falque rappellent que la finalité est ce qui permet d’orienter les décisions de manière juste et durable. Ils proposent des méthodes pour clarifier ce qui est essentiel, hiérarchiser les priorités et éviter les choix dictés par l’urgence ou la pression extérieure.

3. Décider en collectif : du leadership au travail d’équipe
Si le discernement est souvent perçu comme un exercice personnel, ils soulignent qu’il est aussi un processus collectif, qui se joue dans les relations humaines et les interactions au sein des organisations. Une décision n’est jamais totalement isolée : elle implique des équipes, des partenaires, des collaborateurs, et prend place dans un contexte où les jeux de pouvoir, les sensibilités personnelles et les logiques organisationnelles s’entremêlent.
Leur approche du discernement collectif repose sur trois  principes clés : la nécessité d’une écoute active, l’importance d’une méthode de délibération qui laisse place aux perceptions multiples, et la construction progressive du consensus. En intégrant ces dimensions, ils permettent aux dirigeants et aux équipes de transformer la prise de décision en un acte partagé, plus robuste et plus porteur de sens.

4. Une pédagogie du discernement inspirée de la spiritualité ignatienne
Plutôt que de considérer le discernement comme une simple compétence technique, ils en font une démarche d’apprentissage, qui se développe dans le temps et s’appuie sur l’expérience et la relecture des décisions passées. Inspirés par la pédagogie ignatienne, ils montrent que bien décider n’est pas une question de méthode unique, mais une pratique qui se cultive à travers des exercices, des retours d’expérience et un travail sur soi.
Leur pédagogie repose sur plusieurs piliers : l’alternance entre action et réflexion, l’attention aux évolutions intérieures qui accompagnent chaque choix, et la prise de recul pour mieux comprendre ce qui a conduit à une bonne ou une mauvaise décision. Cette approche rend le discernement accessible et applicable au quotidien, tant pour les dirigeants que pour les équipes.

Conclusion : grâce à cette pratique du discernement inspirée d’Ignace de Loyola, l’IDP ne propose ni une méthode purement technique, ni une réflexion abstraite, mais une approche vivante et incarnée, qui aide les professionnels à discerner en profondeur, en intégrant raison, intuition, éthique et engagement personnel.

Laurent Falque et ChatGPT Premium, le 30 janvier 2025